C’est, tout d’abord, à travers mon engagement en faveur du développement d’une société multiculturelle au sein de l’association Mondial Contact que j’ai découvert, au début des années 2000, le Collectif Interculturel de Médiation. Ce collectif avait été créé par Mondial Contact pour favoriser et développer la communication interculturelle ainsi que la collaboration entre Suisses et Etrangers dans le cadre de projets sociaux, culturels et civiques. Depuis 2008, le CIM est devenu une association indépendante à laquelle je participe toujours en tant que membre de la direction.

Par la suite, lors de mon expérience à ACOR SOS Racisme, j’ai été amenée à ouvrir des espaces de médiation notamment entre des personnes se plaignant d’avoir été victime de racisme et des représentant de l’Etat, le plus souvent il s’agissait de policiers. Cette réflexion s’est poursuivie dans le cadre de mon mandat pour le Conseil d’Etat genevois en tant qu’adjointe du Commissaire à la déontologie de la police qui consiste à veiller à la proportionnalité de l’usage de la force dans les interventions de police et de vérifier les allégations de violences policières. Cette expérience ainsi que celle que j’ai eue à SOS Racisme, m’ont amenée à m’intéresser à la médiation comme alternative à un dépôt de plainte pénale.

Mon expérience d’éducatrice à Points Jeunes, un service de l’Hospice Général qui a pour mission de prévenir la rupture des jeunes adultes de 18 à 25 ans, en apportant soutien et conseil aux jeunes à leur famille ainsi que ma collaboration à l’Antenne médiation de l’Astural (AMPM) (lien) m’a apporté une connaissance fine des enjeux et conflits familiaux.